Les étonnantes propriétés des fleurs de sureau
Rassemblées en forme de corymbe ou « pomme d’arrosoir », les petites fleurs de sureau sont d’un blanc crème lumineux.
Fraîches ou séchées, leur parfum puissant leur a valu le surnom de « vanille du pauvre ».
Et, en plus de pouvoir en faire du « Champagne », il est aussi tout à fait possible, et même recommandé, de profiter des multiples bienfaits de la fleur de sureau… en infusion.
On l’appréciera tout particulièrement pour ses vertus :
→ diaphorétique,
→ antivirale,
→ anti-allergique,
→ anti-histaminique,
→ anti-inflammatoire,
→ et diurétique.
Très riche en potassium, quercétine et rutine, elle s’avérera donc utile en cas :
→ de rhume, grippe et autres épidémies hivernales,
→ de crises d’allergie saisonnière,
→ de rhumatismes,
→ de troubles veineux,
→ ou de surcharge en toxines…
Cela étant dit, toutes les raisons sont bonnes pour ajouter allègrement des fleurs de sureau dans vos salades, beignets, comme dans la pâte à crêpes ou les muffins, dans votre citron pressé ou tout simplement avec un peu de compote de fruits frais.
Ingrédients :
◦ 150 grammes de sucre complet
◦ 1 citron BIO
◦ 2 litres d’eau pure
◦ une dizaine de raisins secs
◦ les fleurs de 8 ombelles de sureau
Préparation :
Déposer dans un bocal le sucre avec les raisins, puis le citron coupé en morceaux et les fleurs de sureau dont vous aurez soigneusement enlevé les tiges.
Verser l’eau par-dessus et bien mélanger.
Placer sur le bocal un tissu propre que vous maintiendrez à l’aide d’un élastique, et le garder à la lumière du soleil si possible, pendant 4 à 5 jours.
Prenez tout de même soin de rentrer le bocal la nuit afin d’éviter des différences de température trop importantes.
Et il faudra penser à mélanger une fois par jour.
Lorsque les raisins remontent comme par enchantement à la surface de votre préparation, cela signifie qu’il est temps de filtrer.
Filtrer donc à l’aide d’une passoire très fine, et embouteiller dans des bouteilles en verre, à fermeture mécanique de préférence (type limonade).
Pour laisser s’opérer le processus de fermentation il convient de conserver votre futur « Champagne » pendant au moins 10 jours, avant de pouvoir le déguster bien frais.
Au-delà de 10 jours, il développera une teneur naturelle en alcool, faible certes, mais nettement présente.